Déplacement et arrivée

Nous sommes partis jeudi le 28 août 2008 à 8:20 AM pour le Burundi.

Le déplacement de Montréal à l’aéroport de Washington nous a pris 24 heures. Nous avons attendu longtemps à la douane américaine. Ensuite, nous avons navigué dans le trafic new yorkais, nous avons raté de 5 min l’autobus de Washington à New York, nous avons donc dû attendre le prochain qui était 2 heures plus tard. Rendus à Washington, aux petites heures du matin, nous avons dû prendre un taxi de la gare d’autobus jusqu'à l’aéroport. Heureusement qu’il s’agissait d’un gros véhicule, un Ford Escalade, car nous avions énormément de bagages et la course à deux taxis aurait été beaucoup trop dispendieuse. Nous avons ensuite dormis sur le plancher de l’aéroport avant de prendre l’avion.

Le trajet d’avion à été très long, il a duré 24 heures. De Washington à Rome, de Rome à Addis Ababa, ensuite jusqu’à Kigali et pour finir de Kigali à Bujumbura. Nous étions vraiment tannés d’être assis et de manger les succulents petits plats d’avion.

À notre arrivée à Bujumbura, notre contact Gérard nous attendait. Il nous a amené à un petit hôtel tenu par des gens de religion protestante en plein cœur de Bujumbura où l’alcool et le tabac n’étaient évidemment pas tolérés. C’est dans cet hôtel que nous avons passé notre première nuit. Nous avons dormi dans des chambres individuelles car, selon l’article 2 de la charte de l’hôtel, il faut montrer un acte de mariage pour dormir en couple dans les chambres. Nous avons visité la ville et nous nous sommes reposés. Les chambres étaient très propres et nous avions chacun une douche et une toilette. Le personnel était très courtois, et nous traitait aux petits soins.

Dans les prochains jours, nous allons nous préparer à partir pour la région de Kibimba où nous allons construire la maternité. Avant de quitter la capitale, il faudra qu’on achète des téléphones afin que nos proches puissent nous rejoindre, il faudra aller voir l’ambassadeur canadien, nous trouver un entrepreneur afin de nous aider dans notre projet de construction et régler maints autres détails. Les prochaines journées seront très chargées. Nous allons aussi transmettre toutes les informations nécessaires pour nous rejoindre par courrier ou par téléphone.

Les Burundais avec qui nous étions en contact lors de la mise sur pied de notre projet s’avèrent tous très sympathiques et très accueillants. Ils se moquent quelque peu de notre façon de parler le français, mais à part ça, nous sommes très chanceux et heureux d’avoir trouvé ces personnes pour nous aider dans notre entreprise. (Merci Margot!).

Le premier contact avec le Burundi s’est avéré très prometteur, autant pour ce qui est de l’environnement et du climat que du contact humain. Certe, la misère est très présente mais les gens sont chaleureux malgré les conditions difficiles dans lesquelles ils vivent. Nous sommes heureux d’apporter de l’aide dans ce Burundi en pleine reconstruction.